Mars, avril, mai, juin, juillet, août, septembre, octobre, novembre, décembre, janvier… Les mois s’égrènent pendant que la gangrène ronge ceux qui s’étreignent. Le terrain glisse, se dérobe et nous entraîne dans ses failles inexplorées, inexorables. Le terrain glisse, se désagrège sous nos pas d’humains. La vague, virale déferlante, s’est abattue sur notre humanité, le terrain s’affaisse, démuni, déséquilibre. Le terrain vague et vogue, se fissure vers les gouffres amers.