Pris dans son étroite caverne, Le prisonnier dans la noirceur N’y voit qu’hombres des choses Projetées sur un mur sans fond. Le sage ouvert au soleil Libère sa largeur de vue Tente de voir le monde tel qu’il est À la lumière d’une pensée fraîche. Aujourd’hui, les ombres trompées Marchent-elles dans nos rues Voilant au grand jour Ce qu’il nous faudrait voir ? Le sage entre alors sans peur Dans la noir de sa caverne En son propre cœur Il cherche la lumière des autres.