Collage de papier Le travail m’a fait vivre toute la gamme des émotions. Aujourd’hui retraitée, j’éprouve surtout la joie d’avoir fait du bien autour de moi. En contribuant au système de santé et en défendant les droits de mes pairs. Je me suis inspirée de Matisse qui a su exprimer la joie dans ses collages en faisant vibrer la couleur et l’arabesque. Comme lui, j’ai découpé et collé en chantant. Tenter de représenter la répétition inhérente à mon travail de laboratoire m’a amenée à trouver un sens à cette phrase de Camus : « Il faut imaginer Sisyphe heureux. »