Avec l’exposition Au nom de la matière. Le musée imaginaire de Louise Warren, présentée actuellement au Musée d’art de Joliette, la poète et essayiste Louise Warren fait des murs du Musée une nouvelle page blanche et propose une mise en espace qui s’agence comme un poème. Elle nous ouvre les portes de sa collection personnelle afin d’illustrer les rapports étroits entre art et littérature. L’exposition met en lumière les liens que ses poèmes et essais entretiennent avec la création, avec les artistes et leurs œuvres, ainsi que les choix esthétiques mis de l’avant dans ses essais et sa poésie : l’effacement, la répétition, l’attachement, la lecture d’une forme, le souvenir, le collage, entre autres.
Louise Warren voit un poème comme un tableau, comme une déambulation dans l’imaginaire. Le poème contracte et isole cette matière contemplative. En partageant son atelier d’écriture avec le MAJ, Louise Warren attire l’attention sur un art de vivre avec les formes, les matières, les sensations.
Pour ce mois, nous vous proposions d’imaginer un espace où vous vous sentez bien. Un espace mental ou physique dans lequel vous réussissez à vous projeter pour que s’exprime votre pensée la plus intime. Quelle forme prend la poésie dans votre vie ? De quelle manière les arts vous aident-ils à composer un langage qui est le vôtre, un langage de l’intime ? Si vous aviez à représenter votre jardin secret dans une œuvre, quelle forme prendrait-il ?