Avec la modernité, l’être humain en est venu à se percevoir comme un acteur supérieur, indifférent aux cycles et aux phénomènes du monde naturel. Il lui est ainsi devenu facile d’assujettir l’eau, la nature, les espèces végétales et les espèces animales, en les envisageant comme des marchandises qui n’ont qu’une valeur d’échange et d’usage.
Les artistes canadiennes Jin-me Yoon et Christi Belcourt, dont nous présentions les expositions en 2019, font preuve d’humilité face à la nature. Cette attitude transparaît différemment dans leurs œuvres, qui sont envisagées comme des outils de sensibilisation, suggérant de nouvelles manières de vivre en relation avec la nature.
Pour cette troisième semaine de Musée en quarantaine, nous vous invitions à ouvrir votre créativité grâce à l’idée de la force de la nature. La question que nous vous posions : selon vous, qu'est-ce qui illustre le mieux la relation d’interdépendance entre l’humain et la nature ?