La planète souffre Pas comme un corps usé mais abusé Tant de parasites ont épuisé une à une ses ressources Et ont nargué sa générosité À son corps défendant Elle crache fièvre en venin brûlant Ses entrailles convulsent De tsunami et diarrhées boueuses Son dernier souffle emporte tout Eux crient au désespoir Ont raison de la craindre Faute d'en avoir pris soin De ses cendres Elle revit