Lorsque j’habitais à Laval, je souffrais du peu de respect qu’avaient les autorités pour les milieux humides. On les rasait allègrement pour y installer béton, gazon et bungalows. Du haut des airs, les seuls lieux humides visibles étaient les piscines dans les cours. J’avais eu cette idée de peindre l’île Jésus transpercée de piscines pour m’unir aux Lavallois qui s’élevaient contre cette destruction de la Nature. Le thème « L’art et la politique » a réveillé en moi ce projet resté en plan. Utiliser ses élans artistiques pour se joindre aux défenseurs des milieux naturels peut peser sur les choix des dirigeants.