Seuls nous nous trouvons dans nos bulles dans nos rondeurs confinés dans cet espace où rien ne nous distrait d’autre que nous mêmes Tellement de temps À tourner en rond Obligés de se confronter à nos intérieurs Nous regarder évoluer dans nos corps ronds qui se transforment à force de sauver le monde En constante bataille contre notre volonté de faire bouger les choses nous avons oublié de bouger nos corps nos vaisseaux précieux Chacune des parcelles Chaque centimètre de corps de cette peau qui est la mienne J’aimerai ma chair Même si elle est en bon point Mon ampleur suffit Mes formes en plénitude s'arrondissent au fil des jours Et ma valeur elle n'a pas changé de taille