Cette semaine, ma démarche est intellectuelle et non matérielle. Je n’avais nulle envie de découper dans mes livres ni de coller ou bricoler des mots; je voulais plutôt mettre en lumière une œuvre littéraire qui a traversé les époques et qui a fait et fait encore aujourd’hui le bonheur des petits et de ceux et celles qui ont déjà été petits ! De ma bibliothèque personnelle, j’ai retiré Le Petit Prince, édition 1946, qui s’est ouvert aléatoirement au passage «dessine-moi un mouton». Quel hasard ! J’ai lu et relu attentivement ce passage. Mots et dessins sont en symbiose. Les dessins du mouton ne sont pas une illustration du texte mais font partie intégrante du récit. Le mouton est un «mot» et les mots se transforment en dessins. Voilà qu’avec l’imaginaire et la créativité, la littérature et l’art se complètent harmonieusement.