C’est en 2017 que les commissaires de l’exposition, Jean-François Bélisle et Anne-Marie St-Jean Aubre, ont invité le sculpteur anglais Mat Chivers en résidence de production au Québec, afin qu’il crée un nouveau corpus d’œuvres en dialogue avec le milieu de l’intelligence artificielle, en pleine ébullition à Montréal. Ce ne sont pas les prouesses technologiques qui font l’intérêt de Migrations, mais plutôt les enjeux plus larges qu’il soulève : comment les développements de l’intelligence artificielle affecteront-ils, de manière primaire, nos vies? Comment nous aident-ils à cerner et à nommer ce qui est le propre de l’être humain?
Pour cette neuvième semaine de Musée en quarantaine, nous vous invitions à ouvrir votre créativité en réfléchissant au thème de l’art et la technologie. Comment l'art et la technologie s’affrontent-ils ou se complètent-ils? La basse technologie (low-tech) est-elle plus apte à s’accorder aux arts visuels que la haute technologie (high-tech)? Qu’est-ce que la technologie permet que l’art ne permet pas et vice versa?